Ils sont les meilleurs sur le territoire. Les artisans de l’atelier Prokop travaillent la nacre depuis plus de trente ans. Un travail artisanat d’art auquel fait appel Maison Valencourt. Une collaboration qui dure depuis sept ans.
Tout commence dans le garage d’une maison à Pirae, sur la côte ouest de Tahiti, à la fin des années 80. Ancien cuisinier et militaire, Wiota Prokop décide de se lancer dans la transformation de la nacre polynésienne. Un travail d’artisan à une époque où les la modernité des techniques était encore inconnue à Tahiti.
Un jour, sa mère lui offre 20 000 Fcfp (170 euros) pour acheter une première machine. Wiota Prokop investit dans une toute petite meule. Un petit investissement qui signe en réalité le début d’une belle et grande histoire.
En trois décennies, l’artisan est devenu une référence dans le travail de la nacre, le petit garage a laissé place à un atelier qui compte désormais une vingtaine d’employés et exporte jusqu’à Hawaï en passant par le Japon et l’Europe.
Sublimer la ressource
Ici, tout se fait en famille. C’est le mot d’ordre de l’atelier Prokop. On travaille, on forme et on apprend ensemble. Chacun prend soin des uns et des autres comme on prend soin des nacres. Des nacres uniques qui viennent des Tuamotu et Gambier. Raroia, Makemo, Takume, Rikitea…
Ce sont dans ces îles que leur couleur est la plus vive et donc la plus recherchée. C’est une question de température de lagon et de ressources naturelles.
Les mains expertes des artisans de l’atelier font la suite. Le tri d’abord pour choisir la meilleure qualité reconnaissable au toucher. Le décapage ensuite pour enlever la croûte superficielle et voir la nacre se dessiner. Puis un nouveau tri, cette fois, pour les couleurs sombres et claires avant de passer au traçage de la nacre au laser puis à sa découpe. Enfin, le ponçage avec différents grains de petites et grandes tailles pour éviter les rayures. Dernière étape : le perçage.
Patience et passion
Aujourd’hui, la matière première n’est plus aussi facile à trouver. L’Asie, en particulier la Chine, importe beaucoup de nacres polynésiennes laissant peu de place aux artisans locaux. Au fil des années, les greffes sont devenues aussi de plus en plus petites, alors les nacres n’ont plus le temps de grandir. Elles sont du coup plus fines et moins adaptées au travail des artisans de l’atelier, mais ces difficultés n’entament pas la détermination et la qualité des travailleurs de l’atelier. Des travailleurs aux mains en or.
Ce sont eux qui font ce travail d’une grande finesse que vous retrouvez chez Maison Valencourt. Depuis sept ans, l’atelier confectionne le logo et des pendentifs à base de nacre. Des petites pièces aux formes différentes où le travail est minutieux et rigoureux, il demande de la patience et de la passion. Il faut dire que l’exigence est l’une des marques de fabrique de l’atelier Prokop. Elle se traduit dans le produit fini jusqu’aux bijoux de Maison Valencourt